Chapitre 4 : Les physiciens, les ingénieurs, les mathématiciens et les autres

* Un physicien et un mathématicien sont assis. Soudain, la machine à café prend feu.
Le physicien se lève, saisit un seau, court le remplir et éteint le feu.
Le lendemain, alors qu'ils sont assis au même endroit, la machine à café prends de nouveau feu.
Le mathématicien saisit le seau, le tend au physicien et ramène ainsi le problème à un problème précédemment résolu.

* Un mathématicien, un physicien et un ingénieur voyage à travers l'Écosse et voient un mouton noir par la fenêtre du train.
"Aha," dit l'ingénieur, "Je vois que les moutons écossais sont noirs."
"Hmm," dit le physicien, ".Tu veux dire que certains moutons écossais sont noirs"
"Non," dit le mathématicien, "Tout ce qu'on sait est qu'il y a au moins un mouton en Écosse, et qu'au moins un côté de ce mouton est noir !"

* Un mathématicien et un ingénieur assistent à la conférence d'un éminent physicien concernant les théories de Kulza-Klein sur les processus physiques intervenant dans les espaces de dimension 9.
Le mathématicien est assis et apprécie beaucoup la conférence, pendant que l'ingénieur fronce les sourcils et semble complètement embrouillé.
A la fin, le mathématicien et l'ingénieur,qui a un énorme mal de crâne, commentent la conférence.
L'ingénieur : "Comment fais-tu pour comprendre tout cela ?"
Le mathématicien : "Il suffit de visualiser le processus."
L'ingénieur : "Mais comment peux-tu visualiser un processus intervenant dans un espace de dimension 9 ???"
Le mathématicien : "C'est simple. D'abord tu visualises le processus en dimension n, et ensuite il suffit de prendre n=9."."

* Un médecin, un légiste et un informaticien discutent des mérites comparés d'une épouse et d'une maitresse.
Le légiste :
"Il vaut mieux avoir une maîtresse. En cas de divorce, une épouse pose de nombreux problèmes légaux. "
Le médecin :
"Il vaut mieux avoir une épouse, car le sentiment de sécurité réduit le stress, et c'est bon pour la santé."
Le mathématicien :
"Vous avez tous les deux tort. Le mieux est d'avoir les deux. Quand votre femme vous croît chez votre maitresse, et votre maîtresse chez votre femme, vous pouvez faire des maths."

* Lors d'une expérience, un ingénieur, un physicien et un mathématicien sont enfermés chacun dans une pièce, avec une boite d'épinard, mais sans ouvre-boîtes.
Vingt-quatre heures plus tard, les portes de chacune des trois pièces s'ouvrent.
Dans la première pièce, l'ingénieur est en train de dormir avec à côté de lui la boite de conserve toute cabossée, mais ouverte et vide. On le réveille et on lui demande comment il a procédé. Il explique :
- "Quand j'ai eu faim, j'ai pris la conserve et j'ai tapé sur son point de moindre résistance."
Dans la deuxième pièce, le physicien est lui aussi repu d'épinards. Il explique :
- "Quand j'ai eu faim, j'ai observé la boite, posé quelques équations et appliqué une forte pression sur les points idoines, et la boite s'est ouverte."
Dans la troisième pièce, le mathématicien est assis par terre dans un coin, la boite d'épinard à ses pieds et il marmonne en transpirant à grosses gouttes :
- "Supposons que la boîte est ouverte, supposons que la boîte est ouverte..."

* Un chef d'entreprise cherche un ingénieur. Quatre personnes répondent à l'annonce qu'il a passée.
Le premier est un normalien :
- " Bien monsieur, demande le patron, j'aimerais que vous comptiez jusqu'à dix.
- Si vous voulez. Mais dans quelle corps dois-je compter ?
- Ben vous comptez, voilà !
- Oui, mais dans IR ou dans IR* ? Doit-on considérer ce corps comme commutatif ou pas ? La loi de composition interne est-elle + ou . ?
- Bon, okay, laissez tomber..."
Le suivant est un informaticien :
- "Pourriez-vous compter jusqu'à dix, s'il vous plaît ?
- Pas de problème : 1, 10, 11, 100, 101, 110, ...
- C'est bon, c'est bon, allez-y, on vous écrira. "
Le troisième est aussi un informaticien.
- "Vous pourriez compter jusque vingt, s'il vous plaît ?
- No problem : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A, B, C, D, E, F, 10...
- Merci , ça ira."
Le dernier est un faqueux (pour les profanes c'est ainsi que l'on appelle ceux qui sont à la fac - ou en sortent)
- "Comptez jusqu'à dix, je vous prie.
- 1, 2, 3, 4, 5, 6, ....
- C'est bon, ça marche, vous êtes pris.
- Ah mais attendez, il faut aller jusqu'au bout : 7, 8, 9, ...
- Ca suffit, je vous dis, vous êtes embauché !
- Mais je peux encore aller plus loin ! 10, valet, cavalier, dame, roi... "

* Un ingénieur se réveille et sent de la fumée. Il sort dans le couloir et voir des flammes.
Il remplit la poubelle de sa chambre d'eau et éteint le feu.
Puis il retourne se coucher .
Un physicien se réveille et sent de la fumée. Il sort dans le couloir et voir des flammes.
Il court jusqu'à une bouche à incendie et après calculs de la vitesse de la flamme, de la distance, de la pression de l'eau, de la trajectoire , etc ... il éteint le feu avec la quantité minimale d'eau et d'énergie.
Puis il retourne se coucher .
Un mathématicien se réveille et sent de la fumée. Il sort dans le couloir et voir des flammes.
Il réfléchit un moment et s'exclame : "Ah ! Il existe une solution !".
Puis il retourne se coucher

* Un biologiste, un physicien et un mathématicien sont assis à la terrasse d'un café et regardent les passants.
De l'autre côté de la rue, ils voient un homme et une femme entrer dans un immeuble. 10 minutes plus tard, ils ressortent avec une troisième personne.
- Ils se sont multipliés, dit le biologiste.
- Oh non, une erreur de mesure s'écrie le physicien.
- S'il rentre exactement une personne dans l'immeuble, il sera de nouveau vide, conclut le mathématicien.

* Lors d'un grand jeu télévisé, les trois concurrents se trouvent être un ingénieur, un physicien et un mathématicien. Ils ont une épreuve à  réaliser. Cette épreuve consiste à construire une clôture tout autour d'un troupeau de moutons en utilisant aussi peu de matériel que possible.
L'ingénieur fait regrouper le troupeau dans un cercle, puis décide de construire une barrière tout autour.
Le physicien construit une clôture d'un diamètre infini et tente de relier les bouts de la clôture entre eux jusqu'au moment où tout le troupeau peut tenir dans le cercle.
Voyant ça, le mathématicien construit une clôture autour de lui-même et se définit comme étant à l'extérieur.